Pensée d’octobre

LA LOI DU PLUS FAIBLE

De tout temps le monde qui nous entoure nous a enseigné la loi du plus fort, le plus fort domine, le plus fort réussit, le plus fort gagne, est élevé, …. C’est la sagesse du monde et c’est une folie pour Dieu.

Dieu nous enseigne la loi du plus faible, sagesse de Dieu mais une folie pour le monde (1 Cor 1 : 27). Cela commence avec notre Seigneur et Sauveur Jésus (2 Cor 13 : 4). Il s’est dépouillé et a pris la forme d’un serviteur (Ph 2 : 7). Né dans une étable, fils de charpentier, il n’avait rien pour attirer le regard. Jésus nous enseigne à ne pas résister au méchant mais si on nous force à faire un mille alors Jésus nous demande d’en faire deux, si on nous prend notre veste de force alors Jésus nous enseigne à donner aussi notre pull (Mat 5 : 40-41).

Jésus s’est laissé emmener comme un agneau à la croix, de même Jésus nous envoie comme des agneaux au milieu des loups.

On peut se poser la question suivante : Pourquoi devons-nous être si faibles aux yeux du monde ?

C’est lorsque je suis faible que je suis fort, que la force de Christ repose sur moi (2 Cor 12 : 9). Dieu est capable et a choisi d’utiliser ce qui est une folie aux yeux du monde pour nous sauver et montrer sa grandeur et sa sagesse. N’ayons donc pas peur de marcher dans la faiblesse face aux circonstances qui semblent nous dépasser car c’est ainsi que Jésus a marché et Dieu l’a souverainement élevé.

Les héros de la foi tels que Abraham, Moïse, Gédéon, ….. apparaissaient toujours insignifiants aux yeux du monde alors que Dieu avait dit qu’ils étaient prêts ; Moïse avec un bâton et une élocution difficile face à pharaon et toute son armée ; le peuple hébreux, des anciens esclaves, à qui Dieu demande de conquérir un pays peuplé de guerriers ; Gédéon avec trois cents hommes face à 120 000 Madianites ; Pierre, illettré et pécheur, qui désire annoncer le messie à des pharisiens et des scribes.

On peut aussi se poser la question suivante : Est-ce que les chrétiens sont appelés à se laisser dominer par le premier venu ou à être écrasé par les
évènements ? La vie de Jésus nous montre que non. Durant tout son ministère personne n’a pu lui mettre la main dessus pour lui faire du mal alors que les scribes et pharisiens cherchaient constamment à le tuer. Il a connu toutes ses souffrances uniquement lorsque son temps était arrivé, c’est à dire lorsque son Père l’a autorisé (Jean 19 : 11). Ce fut de même pour ses disciples et pour l’apôtre Paul(Actes 9 : 16 et 18 :10).

Dieu ne se révèle pas au monde comme un dominateur qui impose sa loi mais comme un serviteur qui apporte sa grâce. C’est pour cela qu’il envoie un agneau et non pas un lion face aux loups (Luc 10 : 3). Cette sagesse de Dieu implique parfois des souffrances mais n’est-ce pas une grâce que de souffrir pour Christ (Phi 1 : 29).

A nous donc la faiblesse et à Dieu la puissance et la gloire, Amen (2 Cor 13 : 4).

Berty Xeres

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