Concernant le « réveil » d »Asbury en 2023, les voix se sont tues. Pourquoi ?
Le problème lorsqu’il se passe un événement quelque part dans le monde, quelque chose d’extraordinaire, on parle toujours de réveil. Je pense que c’est une mauvaise sémantique.
Je ne prendrais pas la responsabilité de dire, « ce n’est pas de Dieu »… ( je n’y étais pas) et l’opinion des uns et des autres dans ses cas-là, sont assez subjective. C’est révélateur d’une grande soif du peuple de Dieu, à cause de la sècheresse spirituelle des cœurs, car ce peuple, parfois trop superficiel à bien des égards, «exige » tout de Dieu dans l’immédiateté sans contrepartie, sans renoncement à soi-même.
Je crois que Dieu visite son peuple, encore aujourd’hui pour l’amener à la repentance pour un vrai changement des cœurs et des consciences, comme il l’a fait dans cette belle ville d’Asbury .
Maintenant, le fait de constater, qu’il n’y ai rien suite à tous ses événements, ne préfigure absolument pas que ses manifestations n’étaient pas de Dieu. Cela préfigure plutôt, de la capacité ou non, de chaque chrétien ayant reçu de Dieu cette effusion de l’esprit à se l’approprier, à faire un travail spirituel sur soi-même et ensuite passer à la mise en pratique.
C’est bien aussi, le message de Jésus-Christ dans les évangiles sur la mise en pratique de ses enseignements, non ?
L’esprit de ce siècle nous influence inexorablement à la consommation spirituelle pour soi-même. Et moi et moi et moi, « JE » veux me faire du bien et après ? Le couvercle se referme.
Fort heureusement tous ne le referment pas…
Alors, que Christ nous enseigne bien, qu’il faut être des disciples, autrement dit ÊTRE des canaux de bénédictions pour les autres, transmettre ce que Dieu nous donne et ce n’est pas que de la responsabilité des ministères, c’est aussi celle de tous les chrétiens.
Tout nous vient de Dieu dans sa grâce, nos dons, nos talents, mais ils sont pour le bien des autres pas pour nous même et encore moins pour lever l’étendard d’un quelconque leadership.
Paul Brandao