fillette et coucher de soleil

La redevabilité parentale

Il est triste de constater qu’il existe des personnes qui voient l’église de Dieu comme un supermarché, un lieu où ils vont faire le plein de bénédictions. Ils viennent aux cultes et aux réunions pour recevoir que ce qui leur conviennent et ne sont pas prêts à se remettre en cause par les enseignements ou exhortations. Ils sont enclins à pester, protester, murmurer et même reprendre ceux qui sont dans l’exercice de leurs services. Ils ne viennent pas pour servir mais pour être servis. L’église est là pour leur donner ce qu’ils désirent sinon ils vont voir ailleurs.

 

Heureusement, et c’est ce qui encourage, qu’il y a aussi ceux qui sont là pour servir, supporter et bénir les autres. Des chrétiens qui sont prêts à changer lorsque Dieu les touchent à travers les prédications ou exhortations.

L’église de Dieu n’est pas un prestataire de services destinés à plaire aux chrétiens mais elle est le corps de Christ où chacun a une tâche, confiée par Dieu, à accomplir.

 

Les ministères et autorités sont placés dans l’église par Dieu pour son édification. Dieu nous enseigne à respecter les autorités qu’il a placées dans son église, à prier pour que ces personnes puissent exercer leurs ministères au mieux dans la grâce qu’il leur accorde (Hébreux 13 : 17 ; Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte; qu’il en soit ainsi, afin qu’ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui ne vous serait d’aucun avantage).

 

Quel que soit le service que Dieu nous ait attribué, notre connaissance des choses spirituelles est limitée, nous connaissons qu’en partie (1 Corinthiens 13 : 8 ; Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie).Qui peut prétendre servir sans jamais faire d’erreur. 

 

Ne soyons pas prompt à pointer la paille dans l’œil de l’autre mais soyons plutôt concentrés sur ce que Dieu veut transformer en nous et au lieu de chercher que notre intérêt cherchons aussi ceux des autres (Phi 2 : 4).

 

Berty Xeres

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