Pensée de septembre

Vers la fin de son ministère, le Seigneur Jésus a ordonné à plusieurs reprises à ses disciples de veiller. La tendance naturelle du cœur de l’homme est manifestée dans l’épisode tragique de Gethsémané et dans ses paroles poignantes du Seigneur à Pierre: « Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi !(Matt.26:40). Et lorsque nous voyons le même homme à la pentecôte, alerte, actif, plein de dynamisme, il saute aux yeux qu’il a été renouvelé. Pierre était déjà un disciple avant la Pentecôte, mais un changement évident s’était produit en lui. Il était désormais un homme nouveau. Pierre et ses amis sont restés ensemble à attendre le St Esprit, dans la patience et la foi.

C’est ce même miracle de transformation qui se produit aujourd’hui dans de nombreux groupes de chrétiens et qui est le prélude, dans toute église, à la bénédiction. Luc, le médecin a écrit deux livres : l’évangile et les actes des apôtres. Le premier relate ce que Jésus a commencé à faire et à enseigner, et le second relate ce que Jésus continue de faire et d’enseigner par son Saint Esprit. Lorsque le Seigneur était ici-bas, il agissait au travers de son corps physique, aujourd’hui, il agit par son corps spirituel qui est l’église.

Jésus veut continuer de nous transformer par la relation personnelle que nous avons avec lui et dans l’église. C’est un équilibre indispensable pour rester selon le cœur de Dieu. Lorsque nous nous rassemblons simplement pour adorer, louer le Seigneur, partager sa parole, est-ce une motivation suffisante pour venir fidèlement ? La relation avec les autres est majeure ! Lors de la pentecôte, les disciples étaient ensemble ! Ensemble nous communiquons pour : s’épauler, s’encourager, se pardonner, s’écouter, reprendre (avec amour), se faire reprendre (avec amour aussi..), se bénir mutuellement, apprendre l’exercice de la patience mutuelle. Le plus important est de progresser dans l’amour des uns envers les autres. Ce qui fait la qualité de nos rassemblements, c’est et ce sera notre capacité à se sentir libre entre nous et dans la présence de Dieu. Dans le fond, j’appelle ça aussi la culture du dialogue.

Soyons souple et attentif à la parole de Dieu pour comprendre le cheminement qu’il nous montre et ainsi pouvoir grandir dans son amour et l’expression de notre foi.

Paul Brandao                                             

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